Critique CB 27 18
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J'ai essayé de répondre sur ton site mais ça ne marche pas...
Alors je transfère mon message ici :
"Salut !
Je trouve trop bien l'idée de faire des critiques des casus, j'imagine que ça doit faire plaisir aux auteurs d'avoir un retour sur leur travail.
Cependant je trouve dommage que tu ne développe pas plus la tienne, car sur 4 petits paragraphes de 5 lignes, déjà deux sont destinés à la couverture, et à des petits détails ne concernant à priori pas trop le lecteur (tes photos...)
Personnellement j'aimerais dans une critique idéale savoir quelles sont les critiques de jeux (même partiel) ton avis sur les batisses, des infos sur les scénarios (nombre de pages et thématique par exemple!) ou ton avis plus détaillé sur le setting CO !
Je trouverais ça vraiment intéressant...
Je redis, l'initiative est très bonne, mais elle mériterait d'être un peu plus détaillée.
Bien à toi,
Léo / Draksider "
- Mithriel aussi
Je comprends bien ton retour. Mes critiques varient en taille et en précision, en fonction des jeux, des magazines, du temps que j'ai à disposition. C'est un petit plaisir que je m'accorde. Si ça devenait une contrainte, comme écrire une "vraie" critique, systématique, exhaustive, pro, je n'en aurais pas le temps et probablement pas l'envie (en ce moment, du moins). Peut-être à la retraite !
PS : Ton commentaire sur mon site est très bien passé.
En tout cas, je dois féliciter Mithriel qui, même si les critiques sont parfois courtes, nous fait un retour sur tous les numéros. C'est apprécié!
D'ailleurs, pour rebondir sur ta critique, pour la rubrique Archéo je plaide coupable. J'ai beaucoup de gammes d'intérêt (ie qui ont vraiment marqué le paysage ludique) sous le chapeau, mais clairement pas le temps de tout relire pour faire les articles. Mais ça va venir Je ne pense pas que l'on soit au bout du concept, il y a encore énormément à faire.
P. 98, la critique de The Magicians, qui commence par "Quentin Coldwater, un jeune homme limite autiste...", en plus de ne pas vouloir dire grand chose, je n'ai pas trouvé ça génial...
- Dohnar
- et
- LeoDanto
Définition de l'autisme:
L’autisme, ou plus généralement les troubles du spectre de l'autisme (TSA), est un trouble du développementhumain caractérisé par des difficultés de l'apprentissage social et de la communication, avec des comportementsstéréotypés et persévératifs
(source wikipédia)
Dire d'un individu qu'il est "limite autiste" signifie qu'il présente certains comportements de l'autisme. Dans le contexte de l'article, il s'agit certainement d'une personne présentant des difficultés d'ordre sociales, telles que des difficultés à communiquer avec les autres par exemple.
L'auteur aurait dit "limite paraplégique", ça aurait voulu dire que le personnage souffre de difficultés locomotrices marquées des membres inférieurs, sans pour autant souffrir de paralysie complète.
Spontanément je ne vois pas de soucis?
- Julien Dutel
Beaucoup de personnes, souvent autistes ou parents d'autistes, militent pour qu'on arrête de galvauder le terme pour parler de quelqu'un de pas très sociable ou pour en faire une insulte. Ne serait-ce que parce que l'autisme c'est plus compliqué que ça, et que c'est aussi une forme de stigmatisation pour eux et que justement, les autistes (qui ne sont pas tous totalement "enfermés dans une bulle" mais dont tout un spectre de la pathologie est parfaitement capable d'interagir et de comprendre ce qui se dit) ne le vivent pas super bien.
On n'est pas "limite autiste". On est autiste ou on ne l'est pas.
"Un jeune homme pas très sociable" eu suffit et exprimé la même chose.
Beaucoup de personnes, souvent autistes ou parents d'autistes, militent pour qu'on arrête de galvauder le terme pour parler de quelqu'un de pas très sociable ou pour en faire une insulte.
Alors dans l'absolu je suis à 100% d'accord avec toi.
Maintenant l'article ici n'en fait pas une insulte et ne banalise pas non plus le terme. C'est insultant envers la communauté autiste de qualifier quelqu'un souffrant de difficultés sociales à la limite de la pathologie de "limite autiste"?
(C'est une vraie question hein)
C'est très sain de se mettre à la place de l'autre, de considérer le quotidien et la réalité de chacun. Mais je me demande si ça ne va pas trop loin si chaque mot employé pour décrire aisément une situation se retrouve systématiquement interprété comme une atteinte envers une population/communauté.
J'imagine que tout est question de contexte et de ressenti - n'ayant pas de connaissances autistes ou de proches de personnes autistes - et je n'évolue pas dans un milieu où le terme "autiste" est utilisé à tort et à travers comme une insulte forcément ça me parle moins.
Maintenant l'article ici n'en fait pas une insulte et ne banalise pas non plus le terme.
Alors, je répondais à la question sur le "où ça peut poser soucis". C'est tout.
Maintenant, si, son emploi hors d'une réalité médicale (comme le personnage de The Good Doctor qui est, lui, autiste), c'est une banalisation.
C'est insultant envers la communauté autiste de qualifier quelqu'un souffrant de difficultés sociales à la limite de la pathologie de "limite autiste"?
Eh bien, si on en croit tout ce que j'ai lu sur le sujet, c'est justement ça le soucis. On ne peut pas être "limite autiste". Et ça veut dire quoi, autiste ? Dans ce cadre, ça s'appuie sur l'image d'épinal de l'autisme et elle est souvent fausse, et très loin de la réalité. C'est ce que dénoncent justement beaucoup d'autistes et de familles d'autistes.
Mais je me demande si ça ne va pas trop loin si chaque mot employé pour décrire aisément une situation se retrouve systématiquement interprété comme une atteinte envers une population/communauté.
Je ne sais pas si c'est le cas mais en tous cas ça vaut la peine de se poser la question. Et du coup de se poser la question de la précision des mots. Si "limite autiste" est employé pour dire "limite asocial", pourquoi ne pas juste dire "limite asocial" ? Ce qui en plus correspond avec bien plus de précision au personnage.
Se poser la question de son propre vocabulaire, surtout dans le cadre d'un magazine, à mon sens c'est bien. Se poser la question de la validité de l'image d'épinal aussi. Employer des termes comme "autiste", "schyzo", "bipolaire", ou autre comme des qualificatifs comportementaux c'est d'un côté les sortir de la pathologie, et de l'autre les employer hors de la réalité des pathologies. Des pathologies qui sont en plus déjà pas forcément faciles à vivre, que soit pour les personnes concernées ou leur entourage.
Personnellement, certainement parce que j'ai lu pas mal de trucs à ce sujet, je me pose de plus en plus la question quand j'écris. Et je me dis que ça ne peut qu'en être positif : ça me pousse à chercher des termes adéaquats, plus précis.
- Judge Ju
Dans ce cadre, ça s'appuie sur l'image d'épinal de l'autisme et elle est souvent fausse, et très loin de la réalité. C'est ce que dénoncent justement beaucoup d'autistes et de familles d'autistes.
Tout là fait ! L'autisme ou plus largement les troubles autistiques couvrent des réalités bien plus larges et complexes que l'image que véhicule la société. Le problème est que l'on en est pas forcément pleinement conscient lorsqu'on utilise ce terme. On ne s'en rend réellement compte que quand on est confronté à cette réalité. Pour ma part ma femme travaille régulièrement en contact avec des personnes souffrant de ce genre de troubles.
Je n'ai pas vu la série mais j'ai lu le bouquin et il est possible que le personnage principal soit autiste ou bipolaire, même si ce n'est jamais dit et qu'il y ait des possibilités que ce soit dû à la magie (plusieurs personnages ont ce genre de défaut).
Edit : sans oublier que je ne suis pas psychiatre non plus et donc incapable de pouvoir réellement diagnostiquer ce genre de troubles (ou autre mot permettant de mieux décrire la situation sans la "stygmatiser").
- Julien Dutel
Personne n'a parlé de bipolarité (si ce n'est pour étendre le propos au delà de la série). Et si ce n'est jamais dit, il y a de fortes chances qu'il ne le soit pas. Pour une raison très con : s'il l'était, ça serait exprimé à un moment ou à un autre. En l'absence de précision il faut quand même partir du principe qu'un personnage n'est pas affligé d'une pathologie, surtout quand on n'en maîtrise pas les spécificités (et je suis le premier à ne pas en maîtriser les spécificités d'ailleurs ^^ )
- Fytzounet
Bipolaire, ça vient de ma lecture du livre mais il me semble que tous ces éléments sont expliqués par la magie. Mais sans être psychiatre, le comportement de plusieurs magiciens qu'on suit dans les livres est pathologique.
(Si je me rappelle bien, l'enseignement de la magie rend les élèves "incomplets").
- SmirnovV5312
Vous ne voulez pas ouvrir un nouveau fil pour ça ?
Bon, ça doit faire un an ou deux ans que j'ai lu le bouquin, je n'ai pas retenu les termes employés, ni le comment, ...
Je me souviens par contre que plusieurs des personnages ont des comportement qui tiennent plus de la pathologie que du défaut et qu'il y a une explication par rapport à la magie ou à la façon dont ils l'apprennent.
Note du modérateur
Je plussoie Sigfrid : ouvrez un fil spécifique.